Pour parents sociables qui fuient l’organisation comme la poisse
Le Club Social Insoupçonné est-il fait pour vous? Faites le Test.
A) Vous vous appelez « Maman » ou « Papa » vous aussi et vous avez toujours voulu faire partie d’un club social mais vous avez peur d’être quétaine ou vous appréhendez l’engagement (très tendance)?
B) Depuis que vous êtes parents, le 5 à 7 est une devenu une option aussi improbable que de fêter toute la nuit sans avoir peur d’affronter la semaine qui suit?
C) Vous aimeriez secrètement socialiser avec d’autres personnes que vos collègues de travail, votre voisin de 82 ans sans dentier ou vos amis-pas-d’enfants-qui-se-tiennent-dans–des-places-où-votre-fils-de-4-ans-n’est-pas-tout-à-fait-le-bienvenu?
D) Vous rêvez d’être entouré(e)s de gens qui entretiennent des conversations entrecoupées en toute fluidité, sans problème et sans culpabilité?
E) Vous aimez rencontrer de nouvelles personnes mais votre programme familial est aussi surchargé que votre auto quand vous partez en camping?
Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, vous avez définitivement un potentiel élevé pour devenir membre d’un Club Social Insoupçonné près de chez vous!
Chaque soir de chaque semaine, et souvent même la fin de semaine, je me rends au même endroit où je suis certaine de croiser les membres d’un club social qui ignore sa propre existence : le Club des Parents du Parc. Parce qu’il faut se le dire, le parc fait partie intégrante de la vie de tout parent n’ayant pas accès à une cour (pis on est une maudite gang à Montréal). C’est la suite logique de la garderie : mêmes amis, mais vélos et trottinettes en prime. Les membres du club se spécialisent, sans grande surprise, dans la supervision parentale en tout genre, mais ont aussi de grandes aptitudes pour la socialisation en plein air. Hochelaga compte d’ailleurs autant de clubs de parents que d’espaces verts, soit 88. Les parcs sont, à leur façon, les églises d’autrefois : les familles s’y croisent pour prier le bon Dieu que leurs enfants épuisent toutes leurs énergies afin qu’ils dorment paisiblement à l’heure prévue au programme, l’été représentant un défi particulier avec le soleil qui « a le droit de se coucher tard, lui ».
Êtes-vous des parents qui sont en quête de simplicité et qui cherchent constamment à joindre l’utile à l’agréable? Faites le test.
A) L’heure du bain des enfants est une hantise quotidienne et vous souhaiteriez parfois vivre au moyen-âge pour échapper au chaos causé par une simple routine d’hygiène?
B) Vous êtes du genre à faire sauter un bain sur deux aux enfants l’hiver et vous envisageriez de poursuivre ce rythme lors de la saison estivale si ce n’était pas du fameux mixte crème solaire et carré de sable?
C) Vous et vos enfants avez besoin de vous rafraichir, mais trimbaler tout le nécessaire à la piscine, arriver à changer deux marmots qui courent tout nus dans le vestiaire, et gérer le tas de serviettes et maillots de bain mouillés est un facteur de découragement certain pour un soir de semaine?
D) Vous appréciez les activités qui demandent peu d’organisation et dont vous pouvez profiter autant que les petits?
Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, vous allez adorer ma solution simple à la chaleur : les jeux d’eau.
Crédit photo : Mélanie Dusseault, www.melaniedusseault.com
Avec 11 choix dans le quartier (Alléluia!), pas besoin d’aller bien loin. Pas d’organisation ni de formalité (communément appelée « costume de bain ») requises. Les vêtements de Mimi sont tout trempés? Pas grave, on s’en va à la maison tout de suite après! De toute façon, il fait tellement chaud, que ça sèche à moitié en route. Vous avez la paresse de donner le bain ce soir? Pas de problème! Le rinçage aux jeux d’eau fera l’affaire pour aujourd’hui. Le bonus, c’est qu’on peut aussi profiter de la petite bruine qui vient nous rafraichir lors de notre supervision parentale qui s’exerce habituellement à proximité des jeux d’eau.
Moindre effort garanti!
Psst! Il y a aussi une dizaine de pataugeoires dans le quartier ! Parfait pour aller se tremper les pieds pendant que Lulu et Juju barbotent en toute sécurité. En passant, des jouets sont souvent mis à la disposition des barboteurs pour une expérience aquatique optimale (quand on a entre 0-6 ans).
Crédit photo de couverture : Frédéric Faddoul – TC Media
PRÉSENTATION D’ANDRÉANNE, Wannabe Blogueuse et Reine de l’Imposture
Entrée en matière. Delphine.
C’est elle qui m’a écrit pour m’annoncer que je gagnais la chance d’écrire ici.
Réaction de mon mari : « C’est bien, chérie. Qu’est-ce qu’on mange pour souper? Pas du tofu j’espère… » (Je suis aspirante végétarienne au grand désespoir de mon homme)
Réaction de ma mère : « Ah! Félicitations! Ça ne m’étonne pas! T’as toujours eu beaucoup de… » (Vous imaginez la suite. C’est ma mère, alors c’est classique)
Réaction de mon amie Pat-the-Cat : « Ben voyons! Kossé ça? C’est pas un prix pantoute ça, c’est du travail! »
Pat n’aime pas écrire. Moi, oui. Et sur mon quartier, alors là, je suis inspirée! Delphine, la pauvre, a été la première victime de mon débordement d’enthousiasme.
Mais avant qu’on aille plus loin, et question de partir sur des bases honnêtes, il faut que je vous avoue qu’en fait, je n’ai jamais « choisi » d’habiter dans Hochelaga. J’y suis atterrie il y a presque 10 ans et j’y ai fait mon nid. C’est un quartier que j’ai appris à aimer, lentement mais sûrement. On s’est côtoyés, on est devenus amis, puis un jour, sans que je m’en rende compte, j’étais en amour. Hochelaga Mon Amour, vous connaissez?