Je vais aller right to the point : j’aime ça en tabarouette passer mon temps dans des cafés, surtout durant l’année scolaire. Le fait de devoir lire des tonnes d’ouvrages et de rédiger des pages Word à n’en plus finir, ça me donne une bonne excuse pour y passer la majorité de mon temps.
Et je savais pas, mais j’ai appris récemment qu’étudier dans des cafés, c’est quelque chose de typiquement montréalais. À ce sujet, j’ai une amie belge, aussi étudiante, qui a plutôt été troublée par cette habitude. Je l’ai alors questionnée:
– Mais vous étudiez où si vous allez pas dans des cafés?
– Dans des bibliothèques!
Ah, ben oui voyons! J’ai tellement été conditionnée par les endroits propulsés par la caféine que j’ai oublié la base : la bibliothèque. Te souviens-tu toi aussi, c’est ce fameux endroit reconnu pour son calme et sa tranquillité, en plus de permettre de donner un repos au portefeuille. Oui, ça comporte de nombreux avantages, mais étudier dans un café, je pourrais pas m’en passer. Chaque visite est une expérience en soi, qu’on le fasse en groupe, en ami(e)s ou en solo. Y’a des gens qui mettent leur argent dans leur garde-robe, moi je le mets dans les cafés.
Ça fait maintenant 2 ans que je me laisse charmer par Hochelaga et ses commerces. Je te propose donc mon top 3 des cafés où étudier.
Antidote Comptoir Végane
Café lumineux au menu 100% végétalien
Première chose : C’est vraiment-super-tellement magnifique comme endroit! Le jour, le commerce se trouve envahi par la lumière du soleil qui traverse la façade uniquement vitrée. Le soir, les jolies lumières suspendues au plafond donnent une ambiance intime et chaleureuse.
Deuxièmement, on retrouve un super service et le staff va de pair avec l’endroit et ce qu’il dégage. Deux connaissances à moi y travaillaient et, en plus d’être véganes, elles étaient bourrées de compassion et d’amour envers leurs prochains. Y’a plein de love là-dedans pis ça fait du bien.
Puis, si t’es accro à Instagram, je te recommande l’endroit pour la prise en photo de ton café et de ta lecture du moment. L’endroit est si merveilleux que t’auras pas besoin de filtre!
Le must : les pâtisseries véganes.
Atomic Café
Là où on retourne 30 ans en arrière
Quand on entre au Atomic, on peut entendre le ronronnement du frigidaire qui s’entremêle à la musique. La playlist est composée de tounes des années 80-90 (jamais quétaines), de musique underground, etc. À toutes les fois que j’y vais, je shazame au moins 2-3 fois.
Le staff, en plus de posséder d’excellents goûts musicaux, est constamment relax et chill. J’ai même le goût de dire que le qualificatif « chill » a été créé expressément pour eux. Sans blague, j’ai jamais vu du monde aussi souriant et peu stressé dans la vie.
Mon conseil : C’est un grand café donc, quand y’a des événements (soirée d’impro les lundis, les jeudis douteux, les soirées lancement prose/poésie, etc.), ça se passe vers le fond. Mais si t’es dans le mood fin-de-session-tuez-moi-quelqu’un, aucun problème, les places près de l’entrée restent beaucoup plus confortables pour tes tympans. Par contre, gare aux soirées rock-métal du samedi soir, tu peux faire le saut à chaque test de son, peu importe où tu es placé(e). C’est un pensez-y bien, surtout si t’as un travail à remettre le lendemain.
Ce qui rend le Atomic si chouette : son mur d’art qui expose une série d’œuvres toujours originales et underground. Le café ferme à minuit, et ce, tous les jours, c’est parfait pour les procrastinatrices comme moi.
Le must : Le Cosmos (café au lait avec Torani)
L’Anticafé
Le café non traditionnel
L’Anticafé a un mode de fonctionnement non traditionnel où tu ne paies pas au café, mais à l’heure : 3$ pour la première heure, 2$ pour les heures supplémentaires ou 9$ pour toute la journée. C’est donc à volonté que tu peux te servir café, thé, et petits biscuits.
L’endroit, fait à la manière d’un loft, est jumelé à une brocante où tu peux y dénicher des objets vraiment chouettes. Le concept est excellent et très pratique quand tu fais une journée d’étude intensive, et je parle ici de l’ouverture jusqu’à la fermeture (been there, done that). D’ailleurs, on autorise la clientèle à amener leur lunch. Une fois, une amie et moi, on s’est pogné quelques trucs à manger à l’épicerie avant, et au souper on s’est commandé une pizza!
Sans oublier que le staff, très courtois, rend l’expérience super agréable.
Le must : les places assises où tu vois tout de haut.
Crédit photo : Anne-Marie Brien
PRÉSENTATION DE MEGGIE DESCHAMBAULT, Contemplatrice des p’tites choses d’Hochelaga
https://www.instagram.com/magouille_md/
Un jour, faute de papier à ma disposition et bouffée par le stress, j’ai juste crié « je t’aime » à mon kick. Littéralement. Et ce, dans la piscine à vagues de Bromont.
C’est à partir de ce moment, à 13 ans, que j’ai réalisé que je ne ferai jamais carrière comme oratrice. Tant mieux, parce que ce dans quoi j’étais vraiment à l’aise, c’était dans la rédaction. Aujourd’hui, dès que j’ai des palpitations pour un autre humain, une quelconque anecdote ou un bout d’histoire en tête, j’écris. C’est la même chose si je dois parler à quelqu’un sur un sujet important. Sinon, sans préparation, ça sort complètement tout croche de ma bouche, comme le démontrait parfaitement ma déclaration d’amour (by the way, j’ai jamais eu de nouvelles de toi, Jeffrey, mais c’est correct, j’te pardonne).
Depuis un an et demi, j’emprunte les rues et ruelles d’Hochelaga, certaines plus banales, à la découverte de télévisions échouées, de graffitis féministes, de conversations Not Safe for Work, etc. La timide extravertie que je suis déniche toujours quelque chose de nouveau, d’inspirant et parfois, d’un peu trash qui pimente mes écrits. Une anecdote n’attend pas l’autre, et j’ai bien hâte de vous en faire part!