Nous avons eu beaucoup d’amour pour notre Hochelaga adoré, il a été difficile de départager les nombreux textes reçus.
Les 3 gagnants du concours “Raconte-moi une histoire Hochelaga” sont tous résidents, adorent écrire et ont une passion débordante pour leur quartier coloré et plein de vie. Nous vous dévoilons un gagnant par jour à partir du 8 mars, en commençant par le 3e prix, 2e et enfin le 1er prix.
Vous aurez l’occasion de lire leurs écrits sur “Vivez Hochelaga” durant tout l’été, ainsi que le début de l’automne. Bonne lecture!
GAGNANTE DU CONCOURS
Hochelaga-chérie, aucune raison n’est valide pour être mad envers toi
Un soir, ma coloc et moi, en tant que deux jeunes femmes tout nouvellement arrivées dans Hochelaga, décidons de partir explorer le nightlife du quartier. Après avoir esquivé les habitués du Tim, on s’aventure à l’Espace Public, là où des pintes de Mad Dog, sures et amères, ne prennent pas de temps à nous couler dans la gorge. Puis, « Isabelle » se met à résonner dans le bar et en moins de deux, une piste de danse se crée par nous.
Après la chanson, deux danseurs inexpérimentés mais bien charmants viennent nous rejoindre à notre table avec quatre shooters. On s’apprête à trinquer jusqu’à ce que quelqu’un s’écrie : « Oubliez pas, gang! Faut se regarder dans les yeux. Sinon, c’est 7 ans de mauvais sexe! » Les danses, les conversations, les regards et les sourires (pas cucul du tout, j’vous le jure) ont défilé jusqu’au last call.
Je ne vous dirai pas la suite de l’histoire, uniquement qu’elle s’est terminée dans un appart d’Hochelaga et que la fameuse règle du shooter n’a pas été enfreinte cette soirée-là…
Crédit photo : Anne-Marie Brien
PRÉSENTATION DE MEGGIE DESCHAMBAULT, Contemplatrice des p’tites choses d’Hochelaga
https://www.instagram.com/magouille_md/
Un jour, faute de papier à ma disposition et bouffée par le stress, j’ai juste crié « je t’aime » à mon kick. Littéralement. Et ce, dans la piscine à vagues de Bromont.
C’est à partir de ce moment, à 13 ans, que j’ai réalisé que je ne ferai jamais carrière comme oratrice. Tant mieux, parce que ce dans quoi j’étais vraiment à l’aise, c’était dans la rédaction. Aujourd’hui, dès que j’ai des palpitations pour un autre humain, une quelconque anecdote ou un bout d’histoire en tête, j’écris. C’est la même chose si je dois parler à quelqu’un sur un sujet important. Sinon, sans préparation, ça sort complètement tout croche de ma bouche, comme le démontrait parfaitement ma déclaration d’amour (by the way, j’ai jamais eu de nouvelles de toi, Jeffrey, mais c’est correct, j’te pardonne).
Depuis un an et demi, j’emprunte les rues et ruelles d’Hochelaga, certaines plus banales, à la découverte de télévisions échouées, de graffitis féministes, de conversations Not Safe for Work, etc. La timide extravertie que je suis déniche toujours quelque chose de nouveau, d’inspirant et parfois, d’un peu trash qui pimente mes écrits. Une anecdote n’attend pas l’autre, et j’ai bien hâte de vous en faire part!