J’ai toujours apprécié les cabanes à sucre de type familiales par l’ambiance chaleureuse, le contact privilégié avec les chefs et, sans oublier, la fameuse tire d’érable après un repas copieux. Et tout ça, j’ai pu le retrouver à Complètement Sucres cette fin de semaine. Je vous en fais un petit feedback, si vous n’y étiez pas ou si vous y étiez comme moi (Yé! High five pour tout le monde!)
Samedi dernier, en après-midi, mon ancienne coloc Anne (celle avec qui j’ai connu mes premières débauches hochelagaises) et moi nous sommes dirigées vers le Parc Morgan. Mission : nous sucrer le bec grâce aux chefs talentueux d’Hochelaga. Le manteau de printemps sur le dos, avec le gros foulard autour du cou (objet essentiel avec le petit vent frisquet), on a emboîté le pas, ayant très hâte d’y être. Arrivées à destination, l’ambiance est déjà bien installée par un band floklorique, dont le son rappelle la musique traditionnelle québécoise. Bref, on se sent comme à la cabane à sucre!
Après une p’tite toune de Philippe B. sous les quelques rayons de soleil (ahhh! on t’aime soleil), on s’équipe de coupons, prêtes à la dégustation de bouchées à base d’érable. À l’intérieur du chapiteau, c’est peu dire : y’en a, du beau monde!
La tournée débute par le restaurant Les Cabotins. Déjà, on ne peut s’empêcher de les complimenter sur les caleçons qu’ils portent sur leur tête en guise de tuque. C’est extrêmement représentatif de la thématique loufoque de leur commerce. Là-bas, si vous ne le savez pas, vous ne vous essuyez pas le bord de la bouche avec une serviette, mais avec un bas! On nous propose donc une bouchée composée de boudin. Juste le nom peut en faire grimacer plus d’un, je sais, je sais, mais il est écoeurant! Au sens positif, bien sûr.
Au kiosque de Monsieur Smith, on retrouve la même ambiance que dans le commerce sur Ontario, avec le côté très friendly et relax. On sent vraiment cette envie d’échanger avec le public et un réel plaisir à faire partie de cet événement. On nous partage la préparation très difficile des craquelins à base de pop-corn, mais ô combien réussis. Ceux-ci sont recouverts de gravlax, et je dois faire un aveu : je n’ai pas signé de petit papier à la fin de la tournée, mais étant une fan finie du gravlax, j’aurais définitivement donné mon vote à Monsieur Smith.
Au Bistro Le Ste-Cath, une mousse à base d’érable à la main, un jeune homme très sympathique nous suggère fortement de faire un tour au commerce en question pas très loin du Parc Morgan, à quelques rues. On va faire un tour, promis, les innombrables activités/shows gratuits offerts tout au long de l’année et tes yeux bleu-ciel-sans-nuages nous ont convaincues (à suivre… ?)
Chez Arhoma, on nous accueille avec un sourire super chaleureux. On les félicite pour leurs assiettes en bambou compostables. D’ailleurs, il y a justement de nombreuses poubelles à compost installées sur le site (initiative de feu, on aime ça!)
On finit notre tournée avec Nathalie, la charmante propriétaire de Tisanerie Mandala. À l’image de sa boutique, très sereine et chaleureuse, elle nous propose un dessert artisanal et un thé chaud. Un pur délice. On remarque qu’entre les kiosques, ça se jase, les gens se connaissent. Des propriétaires d’autres commerces dans Hochelaga font le tour aussi avec nous, tels que David de l’Anticafé installé sur Ontario.
L’après-midi s’achève, on quitte le chapiteau avec du sucre plein la bouche, l’estomac bourré de bonheur. En partant, Anne et moi, on aperçoit un kid qui nous fait bien rire. Sa maman lui remet un bâton de tire dans les mains et n’ayant pas envie de partager avec elle, il s’enfuit littéralement. Moi en tout cas, je te juge pas, j’aurais fait la même chose.
Bref, si vous n’avez pas pu faire un tour à Complètement Sucres, il faut vraiment vous mettre des Post-it dans votre agenda pour l’année prochaine ou vous mettre un rappel dans votre cellulaire. Il ne faut pas manquer ça!
Crédit photo : Julie Lavallée-Ansay
Crédit photo : Anne-Marie Brien
PRÉSENTATION DE MEGGIE DESCHAMBAULT, Contemplatrice des p’tites choses d’Hochelaga
https://www.instagram.com/magouille_md/
Un jour, faute de papier à ma disposition et bouffée par le stress, j’ai juste crié « je t’aime » à mon kick. Littéralement. Et ce, dans la piscine à vagues de Bromont.
C’est à partir de ce moment, à 13 ans, que j’ai réalisé que je ne ferai jamais carrière comme oratrice. Tant mieux, parce que ce dans quoi j’étais vraiment à l’aise, c’était dans la rédaction. Aujourd’hui, dès que j’ai des palpitations pour un autre humain, une quelconque anecdote ou un bout d’histoire en tête, j’écris. C’est la même chose si je dois parler à quelqu’un sur un sujet important. Sinon, sans préparation, ça sort complètement tout croche de ma bouche, comme le démontrait parfaitement ma déclaration d’amour (by the way, j’ai jamais eu de nouvelles de toi, Jeffrey, mais c’est correct, j’te pardonne).
Depuis un an et demi, j’emprunte les rues et ruelles d’Hochelaga, certaines plus banales, à la découverte de télévisions échouées, de graffitis féministes, de conversations Not Safe for Work, etc. La timide extravertie que je suis déniche toujours quelque chose de nouveau, d’inspirant et parfois, d’un peu trash qui pimente mes écrits. Une anecdote n’attend pas l’autre, et j’ai bien hâte de vous en faire part!